Saturday, October 20, 2012

A toi

Beyrouth. Cette passion fixe.
Tes images me brulent la retine.
et je marche... je marche...
la gorge nouée.
le pas lourd.
Je marche...
Tu me retiens.
Laisse moi!
Le coeur gonflé.
Laisse moi. Quitte moi.
Tu tires encore.
Quelques pas a reculons et je tombe...
Je me retourne. Je dois fuir.
Mais comment fuir?
Je ferme les yeux et tes images euphoriques peuplent mon inconscient.
Tu es partout. Tu habites mon corps fatigué.
Tu me rappelles sans cesse que je n'appartiens nulle part.
Tu laisses des cicatrices partout.
Une passion fixe...
Moi je t'aime.
Et toi tu craches, tu cries.
Alors je marche...
La gorge nouée.
Le pas lourd.
Leve toi Beyrouth. Ravale tes sanglots et leve toi.
Je t'aime.