~ par etatdecorps le juillet 14, 2010.
Des fois j’ai l’impression d’être comme une ville. Avec des étrangers qui arpentent mes rues. Solitaires. Je voudrais ressembler à Beyrouth. Système chaotique. Que rien ne soit vraiment à sa place. Le sang coulerait dans ma colonne vertébrale, inondant mes nerfs de cette folie ambiante. Agressif.
La synovie suinterait difficilement aux carrefours. Embouteillages. Avec des fauves aux yeux farouches qui attendent le pied sur l’accélérateur. Que la ville gronde. Que la victoire approche. Celle d’être le premier des cons à foncer dans le tas. Je voudrais un soleil de plomb à la place du cœur. Comme ça la chaleur calmerait le temps et les intentions. Tension.
Alvéoles gonflées à bloc. De pollution. Mes artères bloquées par les racines des bougainvilliers, mes veines par le jasmin. Et parfois au détour d’un chemin, comme une lourdeur. Coin d’immeuble ombragé où dormirait un concierge. Vieux chien oublié depuis des années dans ce ventre qui court mais ne gagne jamais. Et puis caché derrière un trou dans le béton, le regard fixant la petite chose qu’on appelle l’âme, une absence.
et moi en cet instant. rien ne peut m'exprimer mieux...
La synovie suinterait difficilement aux carrefours. Embouteillages. Avec des fauves aux yeux farouches qui attendent le pied sur l’accélérateur. Que la ville gronde. Que la victoire approche. Celle d’être le premier des cons à foncer dans le tas. Je voudrais un soleil de plomb à la place du cœur. Comme ça la chaleur calmerait le temps et les intentions. Tension.
Alvéoles gonflées à bloc. De pollution. Mes artères bloquées par les racines des bougainvilliers, mes veines par le jasmin. Et parfois au détour d’un chemin, comme une lourdeur. Coin d’immeuble ombragé où dormirait un concierge. Vieux chien oublié depuis des années dans ce ventre qui court mais ne gagne jamais. Et puis caché derrière un trou dans le béton, le regard fixant la petite chose qu’on appelle l’âme, une absence.
et moi en cet instant. rien ne peut m'exprimer mieux...
